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La bipolarité de Mère Nature

Temps de lecture : 8 minutes

11 novembre 2024
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Mon parcours au CJEMY : une opportunité pour avancer

Bonjour, moi c’est Marianne Rivest, 16 ans, étudiante à l’école secondaire De Mortagne. À l’âge de 10 ans, j’ai été diagnostiquée surdouée et ce diagnostic a rendu mon quotidien au secondaire très difficile. Je m’ennuyais constamment dans mes cours, ce qui causaient des problèmes au niveau de ma présence à l’école et de mon comportement en classe. Le CJEMY m’a pris sous son aile et m’a permis de réaliser un projet d’envergure afin d’augmenter mon envie d’être à l’école. Avec l’aide de Karine, j’ai écrit un article, La bipolarité de Mère Nature, sur les changements climatiques et sur l’effet que cela avait sur ma génération très éco anxieuse.

Les changements climatiques : un sujet de tous les jours

De la neige au mois de mai, du temps chaud en février ou des températures qui varient entre les -20 et les 15 degrés la même semaine, Mère Nature ne manque pas de faire parler! Autour d’un café avec des collègues, dans les cours au secondaire ou simplement en discutant avec la caissière de l’épicerie, la bipolarité des températures suscite de grands questionnements. Dans ce texte, je m’intéresserai à ce sujet qui interpelle tout le monde, en abordant différents thèmes tels que des observations sur l’environnement et l’opinion des jeunes face à cette situation.

Adapter notre quotidien aux bouleversements climatiques

Manteau d’hiver ou juste un hoodie? Shorts ou joggings? Cette année, sortir bien habillé était une mission quasiment impossible. Effectivement, la température variait tellement que même Mère Nature ne savait pas comment s’habiller! Cependant, il n’y a pas que la garde-robe qui a causé problème ces derniers temps. Une Halloween enneigée, un Noël pluvieux et une semaine de relâche aux allures de fin de printemps, la température nous a forcé à adapter nos activités traditionnelles.

De plus, durant les temps hivernaux, plusieurs amateurs de sports se sont plaints des conditions météorologiques bien trop extrêmes pour pratiquer leurs loisirs. Des pentes de ski complètement gelées ou des patinoires extérieures fondues, les sports d’hiver n’ont pas fait long feu cette année. Outre les adaptations du quotidien que les changements climatiques nous font vivre, des problèmes à plus grande échelle sévissent partout dans le monde. Feux de forêts, inondations, ouragans, tornades; En effet ces catastrophes naturelles qui se font de plus en plus extrêmes et nombreuse sont les conséquences des problématiques environnementales.

Une information omniprésente, mais une écoanxiété qui persiste

Peu importe votre média référent (journaux, télévision, réseaux sociaux), il est certain que vous avez déjà entendu parler des débordements récents de la bipolarité de Mère Nature. Effectivement, grâce aux différents moyens de communication, nous sommes de plus en plus informés vis-à-vis le réchauffement climatique. En contrepartie, cette constante exposition au stress des changements climatiques suscite de nombreux questionnements: Que faire pour changer les choses à grande échelle? Comment réduire notre empreinte écologique? Est-ce que nos actions mènent réellement à des changements? Et surtout, vers où allons nous?

L’écoanxiété : l’inquiétude de ma génération

Ces préoccupations face aux enjeux environnementaux est plus grande que jamais auprès de ma génération et elle se nomme écoanxiété. Après de nombreuses discussions avec mes amis, nous nous sommes rendus compte que notre impuissance était la principale cause de notre écoanxiété. Nous avons l’impression que malgré les gestes que nous effectuons au quotidien pour aider la planète, les problèmes à plus grande échelle persiste. Les animaux en voie de disparition nous inquiètent grandement et les changements de températures ressentis au quotidien animent plusieurs discussions et questionnements. Malgré la grande conscientisation environnementale faite à l’école et les nombreuses publications à ce sujet que nous voyons sur nos réseaux, nos questions restent sans réponses. Que faire pour changer les choses à grande échelle? Comment réduire notre empreinte écologique? Est-ce que nos actions mènent réellement à des changements significatifs?

Agir ensemble pour faire une différence

En conclusion, les problématiques environnementales nous affectent énormément dans notre quotidien, mais aussi à plus grande échelle. Effectivement, l’ampleur des réchauffements climatiques et les nombreux questionnements sans réponse, causent de l’écoanxiété chez les jeunes de ma génération. Cependant, il peut être rassurant de savoir que nous ne sommes pas complètement impuissants. Certaines actions peuvent être faites: compost, recyclage, réduction de sa consommation, choix alimentaires (éviter la viande, etc.), utilisation des transports en commun et sensibilisation. Je suis persuadée qu’en instaurant certaines mesures et en poursuivant nos actions, nous arriverons tous ensemble à aider Mère Nature dans la gestion de sa bipolarité!

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Sources:

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