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Journée mondiale du véganisme

Temps de lecture : 12 minutes

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Le 1er novembre marque la Journée mondiale du véganisme, une célébration annuelle qui vise à sensibiliser le public aux bienfaits d’un mode de vie végan pour la santé, l’environnement, et les animaux. À l’occasion de cette journée spéciale, revenons sur l’histoire du véganisme, ses principes, et les façons dont le CJEMY s’engage à promouvoir un mode de vie plus écoresponsable qui correspond à ses valeurs.

Qu’est-ce que la Journée mondiale du véganisme?

La Journée mondiale du véganisme a été instaurée en 1994 par Louise Wallis, alors présidente de The Vegan Society au Royaume-Uni, pour célébrer les 50 ans de la création de l’association et de l’invention du terme « véganisme ». Ce terme a été inventé en 1944 par Donald Watson, l’un des co-fondateurs de la Vegan Society, pour désigner un mode de vie excluant tous les produits d’origine animale. L’objectif était de mettre en lumière les raisons éthiques, environnementales et de santé pour choisir un mode de vie végan. Depuis, cette journée est devenue un événement international célébré par les véganes et leurs allié·es, qui profitent de cette occasion pour informer la société sur les bienfaits de ce mode de vie.

Qu’est-ce que le véganisme?

Le véganisme est un mode de vie qui consiste à éviter tous les produits d’origine animale. Cela comprend non seulement l’alimentation (pas de viande, de produits laitiers, d’œufs, de miel, etc.), mais aussi les produits non alimentaires (cuir, laine, soie, certains produits ménagers, maquillage testé sur les animaux, etc.).

Véganisme ou végétarisme : quelle est la différence?

Le véganisme et le végétarisme sont souvent confondus, mais il existe des distinctions importantes entre les deux. Le végétarisme consiste à éliminer les viandes et poissons de l’alimentation, tout en continuant à consommer d’autres produits d’origine animale comme les œufs, le lait, et le miel. Le véganisme, quant à lui, va plus loin en excluant tous les produits d’origine animale de l’alimentation, mais aussi de l’habillement et d’autres aspects de la vie quotidienne. Le véganisme repose sur trois piliers : le bien-être animal, la protection de l’environnement, et l’amélioration de la santé.

Pourquoi adopter le véganisme ou l’incorporer partiellement dans son quotidien?

Les raisons pour lesquelles on pourrait envisager le véganisme sont nombreuses et variées, et il n’est pas nécessaire d’adhérer à ce mode de vie de façon stricte pour en tirer certains bénéfices.

  1. Bien-être animal: Le véganisme prend souvent racine dans une volonté de réduire la souffrance animale. Plusieurs personnes véganes rejettent les pratiques d’élevage intensif et les industries qui exploitent les animaux pour l’alimentation, les vêtements ou les produits de consommation. Chaque geste, même partiel, contribue à minimiser l’exploitation animale.
  2. Environnement: L’industrie de l’élevage est responsable de 14,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, contribue à environ 80 % de la déforestation en Amazonie et provoque une pollution importante des cours d’eau à travers le monde. Opter pour des aliments à base de plantes permet de réduire son empreinte écologique. En effet, la production de légumes, de céréales ou de légumineuses nécessite généralement moins d’eau et de terres que la production de viande.
  3. Santé: Une alimentation à base de plantes, si elle est bien équilibrée, peut offrir de nombreux avantages pour la santé, comme une meilleure digestion (après une période d’adaptation du corps), une réduction du risque de maladies cardiaques, de diabète de type 2, de certains cancers, ainsi que de l’obésité et des pathologies associées. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il faut devenir complètement végane, mais incorporer davantage de repas végétaliens dans son régime alimentaire peut contribuer à une meilleure santé. Contrairement à la croyance populaire, les plats véganes peuvent être tout aussi savoureux que ceux contenant de la viande ou des produits laitiers. Plusieurs personnalités véganes québécoises, dont Loounie et Jean-Philippe, proposent d’ailleurs une multitude de recettes délicieuses sur leurs sites web respectifs, permettant à tous·tes de découvrir les plaisirs de la cuisine végétale.

Comment commencer à adopter des pratiques véganes?

Adopter le véganisme peut sembler intimidant au départ, mais il existe de nombreuses façons d’intégrer progressivement des pratiques véganes dans sa vie quotidienne.

  1. Commencer par un repas végétalien par semaine : Cela peut être aussi simple qu’un « lundi sans viande » ou d’expérimenter une nouvelle recette végétalienne chaque semaine. Cela permet de se familiariser avec les aliments à base de plantes et de découvrir de nouvelles saveurs. D’ailleurs, il est faux de croire qu’un plat végétalien est moins savoureux qu’un plat carnivore! Je t’invite à essayer l’une des recettes à la fin de ce billet. Par ailleurs, il est aussi possible de faire la découverte de restaurants véganes lors de nos sorties!
  2. Remplacer progressivement les produits d’origine animale : Par exemple, on peut essayer des laits végétaux (comme le lait d’amande ou d’avoine), qu’il est possible de faire soi-même, au lieu du lait de vache, ou utiliser des protéines végétales comme le tofu, le tempeh ou les légumineuses pour remplacer la viande dans les plats habituels.
  3. Favoriser les marques véganes : de nombreux produits de maquillage, vêtements et produits ménagers véganes sont aujourd’hui accessibles, offrant des alternatives respectueuses des animaux et de l’environnement.
  4. Participer à des ateliers ou des événements pour en apprendre davantage : Au CJEMY, L’espace M.Y propose une variété d’ateliers, dont des ateliers de cuisine collective où l’on explore toutes sortes de recettes, incluant parfois des plats végétaliens. Lors de l’un de nos derniers ateliers, les participant·es ont eu l’occasion d’en apprendre davantage en cuisinant un repas végane. Cet atelier visait à faire découvrir de nouvelles façons de cuisiner tout en respectant les principes du véganisme. L’objectif n’était pas de convertir tout le monde au véganisme, mais plutôt d’encourager une alimentation plus végétale, accessible et bénéfique pour la planète.

Le véganisme et le CJEMY : des valeurs partagées

Au CJEMY, nous croyons fermement à l’importance de l’engagement pour un monde meilleur. En faisant découvrir aux jeunes des pratiques véganes, nous les invitons à réfléchir à l’impact de leurs choix sur le monde qui les entoure. Nos ateliers de cuisine collective anti-gaspillage, par exemple, sont une excellente manière de sensibiliser à une alimentation plus durable et de montrer qu’il est possible de réduire son empreinte écologique tout en dégustant des plats savoureux.

Faire sa part, un pas à la fois

Il n’est pas nécessaire de devenir végane du jour au lendemain, ou même de le devenir tout court, pour faire une différence. Chaque petit pas compte, et même les changements les plus modestes, comme intégrer un repas végétalien dans sa semaine ou opter pour des produits sans cruauté animale, peuvent contribuer à des résultats significatifs. La Journée mondiale du véganisme est une belle occasion de réfléchir à ces choix et d’explorer de nouvelles façons de consommer, toujours dans un esprit de respect et de solidarité.

Au CJEMY, nous encourageons les jeunes à s’engager pour un avenir meilleur et à découvrir des modes de vie qui correspondent à leurs valeurs. Et si, cette année, tu profitais de cette journée spéciale pour faire un petit geste pour les animaux, la planète et ta santé, là, tout de suite?


Sources:

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