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Profil d’entrepreneure : Yéti bar laitier

Temps de lecture : 6 minutes

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Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, nous avons posé quelques questions à une entrepreneure assoiffée de défi, Valérie Létourneau, fière propriétaire du Yéti bar laitier de Contrecoeur. 

Valerie Ltourneau, smile, sourire, yéti bar laitier
Valérie Létourneau, propriétaire du Yéti bar latier
>> En quoi consiste ton travail? 

Essentiellement, offrir la meilleure crème glacée à mes clients. D’un point de vue plus pratique, je m’occupe de toutes les facettes qui permettent le bon fonctionnement de l’entreprise. 

>> Plus jeune te voyais-tu dans ce métier? 

Du tout! Ça ne m’avait même pas traversé l’esprit. J’ai déjà lu que les jeunes ayant eu un modèle d’entrepreneur dans leur entourage étaient plus susceptible de le devenir eux-mêmes. Comme ce n’était pas mon cas, j’étais naturellement tentée d’aller vers des métiers plus… traditionnels. 

>> Pour quelles raisons voulais-tu devenir entrepreneur? 

Pour le défi que cela représentait, sans l’ombre d’un doute! Avec le temps, j’ai découvert que j’éprouvais une véritable aversion pour tout ce qui était routinier. D’ailleurs, je m’ennuyais rapidement dans tous les emplois que je décrochais. J’avais une soif de réalisation et d’accomplissement. Quand j’ai découvert l’entrepreneuriat, ça semblait naturel pour moi d’emprunter cette voie. 

>> Comment es-tu devenu entrepreneur? 

Par pur coïncidence, dans la fil d’attente à la crèmerie qui se trouvait près de chez moi. J’étais (encore) dans une période de questionnements existentiels (quoi de mieux qu’une bonne crème glacée pour se remettre les idées en place). Je me demandais « qui suis-je? », « est-ce que je devrais retourner à l’université l’an prochain? », « je prends un cornet trempé ou pas? » quand j’ai soudainement eu cette idée folle qui m’a traversé l’esprit « et si j’avais ma propre crèmerie? ».  

>> Dans quelles circonstances as-tu le plus appris sur l’entrepreneuriat? 

Sur le terrain. Rien de mieux comme apprentissage que de passer à l’acte! 

>> Quelle était ta plus grande appréhension par rapport à l’entrepreneuriat? 

L’échec, définitivement. 

>> As-tu encore cette appréhension? Si oui comment fais-tu pour travailler avec? 

Bien sûr, mais je l’utilise aujourd’hui comme une force. Je crois que ma peur de l’échec m’amène à me surpasser chaque jour. 

>> Avec le recul qu’aurais-tu fait différemment? 

Rien. Les erreurs font parti du parcours et ils servent grandement l’apprentissage. Je suis fière du chemin parcouru, même avec ses imperfections. 

>> Qu’est-ce qui te fait tripper dans l’entrepreneuriat? 

Ses possibilités! C’est le domaine où tout devient possible avec un peu de vision et une bonne dose de travail. 

>> Est-ce que l’accompagnement reçu a fait une différence dans ton cheminement? 

Absolument. C’est tellement important de savoir s’entourer des bonnes personnes, autant sur le point de vue personnel que professionnel. Ce serait une erreur de croire qu’on peut tout faire seul.  

>> Quelles sont, selon toi, les qualités indispensables pour devenir/être entrepreneur? 

La persévérance, un must pour parvenir à tes fins; L’ouverture d’esprit, pour la nécessité d’échanger et de te remettre en question; La confiance en soi, pour que les autres aussi croient en ton projet.  

 >> Qu’est-ce qui a été le plus formateur pour toi : l’échec ou le succès? Et pourquoi? 

Je dirais le succès même si les deux vont de pair. Je crois qu’au final, tout n’est qu’une question de perceptions, et je choisi personnellement de voir le bon côté des choses. Il faut savoir reconnaitre nos bons coups pour surmonter les épreuves, et ça reste plus encourageant de persévérer quand on adopte une attitude positive. L’échec devient donc apprentissage, qui lui s’arrime bien avec le succès! 


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